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Domicile fiscal vs résidence fiscale : la primauté du droit conventionnel serait légalisée
Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit qu’une personne non résidente de France par application d’une convention fiscale ne pourrait pas être considérée comme fiscalement domiciliée en France au sens du droit interne même si elle remplit l’un des critères de l’article 4 B du CGI.
PLF 2025 art. 23 © Editions Francis Lefebvre 2024
Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit qu'une personne non-résidente en France selon une convention fiscale ne pourra pas être considérée comme ayant son domicile fiscal en France, même si elle y réside, travaille ou a ses intérêts économiques. Cette proposition clarifie que les conventions fiscales internationales ont la priorité sur les critères français pour définir le domicile fiscal. Ce changement vise à éviter les ambiguïtés rencontrées dans la gestion des impôts pour les non-résidents, notamment en matière de retenue à la source. Cette règle devrait entrer en vigueur pour l'impôt sur le revenu 2024.
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